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384 [l'Bp] JOURIfAjr. _

qu'ils ne pouvoient moins faire que de suivre kun capitaines.

MarcJ-fant le preniW_r U I

^v du matin [par le pont aux Changes] comme en triom- j phe, jusqu'en la place de Greve, où voulans s'arrtter pour entrer en l'hôtel de ville, [suivant la proportion de maitre Jean Le Clerc, en furent empêches;] et par ha contraints de passer outre, et menés à la bastille Saint-Antoine tout au travers des rués pleines de peuplé qui, j épandu par icelles, les armes au poing, et les .boutiques fermées pour les voir, les lardoit.de mille brocards et 1 villenies. Il en alla encor ce jour prendre quelqu» 1 uns en leurs maisons qui ne s'étoient point trouves à k • • cour, et méme de la cour des aides, chambre des compte et autres compagnies ; dont il y en eut quelques - int serrés en la Conciergerie et aux autres prisons de k ville. Mais les uns furent élargis dès l'après ainée, d'antre les jours ensuivans, parce qu'ils n'étoient pas sur Ia liste de Jean Le Clerc, où étoient estimés être des zélés catholiques. Et à la vérité la face de Paris étoit miserable: car l'on eût vû un Le Clerc, un Louchard , un Senault, un Morlière, un Olivier et autres, qui, avec main armée, I fourageoient les meilleures maisons de la ville, prin- I cipalement où ils sçavoient qu'il y avoit des écus; et I ce, sous un masque digne de tels voleurs : pour ce, di- I soient-ils, qu'ils étoient royaux et de bonne prise. Mais par-dessus tous les autres brigans, avoit ce M. Buss; I Le Clerc (car ainsi se faisoit - il appeler) la grande I puissance : car encor que par la ville ou par le conseil I quelques-uns des prisonniers eussent ordonnance de I sortir, ils ne sortoient pas toutesfois que quand il plai-soit à monseigneur de Bussy, auquel, outre les trois,

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	■ . --* '"^vv' . l'- 384 [l'Bp] JOURIfAjr. _ qu'ils ne pouvoient moins faire que de suivre kun capitaines. MarcJ-fant le preniW_r U I ^v du matin [par le pont aux Changes] comme en triom- j phe, jusqu'en la place de Greve, où voulans s'arrtter pour entrer en l'hôtel de ville, [suivant la proportion de maitre Jean Le Clerc, en furent empêches;] et par ha contraints de passer outre, et menés à la bastille Saint-Antoine tout au travers des rués pleines de peuplé qui, j épandu par icelles, les armes au poing, et les .boutiques fermées pour les voir, les lardoit.de mille brocards et 1 villenies. Il en alla encor ce jour prendre quelqu» 1 uns en leurs maisons qui ne s'étoient point trouves à k • • cour, et méme de la cour des aides, chambre des compte et autres compagnies ; dont il y en eut quelques - int serrés en la Conciergerie et aux autres prisons de k ville. Mais les uns furent élargis dès l'après ainée, d'antre les jours ensuivans, parce qu'ils n'étoient pas sur Ia liste de Jean Le Clerc, où étoient estimés être des zélés catholiques. Et à la vérité la face de Paris étoit miserable: car l'on eût vû un Le Clerc, un Louchard , un Senault, un Morlière, un Olivier et autres, qui, avec main armée, I fourageoient les meilleures maisons de la ville, prin- I cipalement où ils sçavoient qu'il y avoit des écus; et I ce, sous un masque digne de tels voleurs : pour ce, di- I soient-ils, qu'ils étoient royaux et de bonne prise. Mais par-dessus tous les autres brigans, avoit ce M. Buss; I Le Clerc (car ainsi se faisoit - il appeler) la grande I puissance : car encor que par la ville ou par le conseil I quelques-uns des prisonniers eussent ordonnance de I sortir, ils ne sortoient pas toutesfois que quand il plai-soit à monseigneur de Bussy, auquel, outre les trois,

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